Comprendre les biens mobiliers : définition, exemples et patères murales

Comprendre les biens mobiliers : définition, exemples et patères murales

Le monde du droit immobilier et du patrimoine est vaste et complexe. Parmi les nombreux termes utilisés pour décrire les différentes catégories de biens, l’un d’entre eux est le « bien mobilier ». Qu’est-ce qu’un bien mobilier ? Comment se distingue-t-il des autres types de biens ? Comment peut-on considérer une simple patère murale comme un exemple de bien mobilier ? Cet article répond à ces questions et vous aide à mieux comprendre cette notion essentielle dans la gestion de votre patrimoine.

Définition du bien mobilier

D’abord, un bien mobilier est un bien qui appartient à une personne physique ou morale. On peut déplacer et transporter ce bien d’un endroit à un autre sans altérer sa nature. En effet, le déplacement de ce bien ne cause pas de dommages majeurs et n’altère pas sa nature. Par ailleurs, les biens mobiliers constituent une part essentielle du patrimoine d’une personne ou d’une entreprise. Les lois sur les droits de propriété protègent et régissent finalement ces biens.

Biens corporels et incorporels

Les biens mobiliers se divisent en deux grandes catégories :

  • Les biens corporels : ce sont les objets matériels, tangibles et concrets que l’on peut toucher, voir et déplacer. Par exemple, les meubles, les véhicules, les animaux, les objets d’art ou encore les stocks de marchandises.
  • Les biens incorporels : ce sont les biens immatériels qui n’ont pas de réalité physique mais ont cependant une valeur économique. Ils englobent notamment les droits intellectuels (brevets, marques, licences), les fonds de commerce, les créances et autres titres financiers.

Distinction entre bien mobilier et immobilier

Il est crucial de faire une distinction entre les biens mobiliers et les biens immobiliers. Des règles juridiques et fiscales différentes s’appliquent à ces deux catégories de biens, d’où l’importance de cette distinction. Un bien immobilier est un bien fixe et indéplaçable, comme un terrain, une maison, un appartement ou un immeuble. Les biens immobiliers, contrairement aux biens mobiliers, nécessitent des formalités spécifiques lors de leur acquisition. Ces formalités peuvent inclure l’enregistrement au bureau des hypothèques. De plus, on peut également exiger une publication dans le livre foncier.

La notion d’immeuble par destination

Dans certains cas, un bien initialement considéré comme mobilier peut devenir un immeuble par destination. Quand on utilise ce bien pour le service ou l’exploitation d’un immeuble, et qu’on l’intègre de manière durable à cet immeuble, cela se produit. Prenons un exemple. On peut considérer une installation industrielle fixée au sol comme un immeuble par destination. De même, des arbres plantés sur un terrain peuvent également entrer dans cette catégorie. Cela est vrai même s’ils étaient initialement des biens mobiliers.

Exemples de biens mobiliers

Les biens mobiliers sont nombreux et variés. Voici quelques exemples :

  1. L’électroménager : réfrigérateur, lave-linge, four, etc.
  2. Les meubles : canapé, table, chaise, commode, placard, etc.
  3. Les objets d’art : tableaux, sculptures, tapisseries, etc.
  4. Les véhicules : voiture, moto, scooter, bateau, etc.
  5. Les animaux : chiens, chats, chevaux, etc.
  6. Les stocks de marchandises : produits en magasin, matériaux de construction, denrées alimentaires, etc.
  7. Les créances et titres financiers : actions, obligations, parts sociales, etc.

La patère murale : un exemple de bien mobilier

On fixe un dispositif au mur, appelé patère murale, qui permet de suspendre vêtements, sacs ou autres accessoires. Même si on attache cet objet à une structure immobilière, on peut le démonter facilement et le transporter sans causer de dommages importants à la surface du mur. Ainsi, une patère bois est considérée comme un bien mobilier corporel.

La valeur des biens mobiliers

L’évaluation de la valeur des biens mobiliers peut être complexe, car elle dépend de nombreux facteurs tels que l’âge, la rareté, la marque, l’état de conservation ou encore la demande sur le marché. Pour les biens incorporels, la valorisation est encore plus difficile, car elle nécessite de prendre en compte des éléments tels que la rentabilité, la durée de vie résiduelle et les risques associés à ces actifs.

Héritage et succession

Dans le cadre d’une succession, il est nécessaire d’évaluer la valeur des biens mobiliers du défunt pour le partage équitable entre les héritiers. Cette évaluation peut être effectuée par les héritiers eux-mêmes, par un notaire ou par un expert spécialisé. En France, les droits de succession sur les biens mobiliers sont calculés en fonction du lien de parenté entre le défunt et l’héritier ainsi que de la valeur totale des biens transmis.

En résumé

Un bien mobilier est un objet appartenant à une personne physique ou morale qui peut être déplacé sans causer de dommages majeurs ni altérer sa nature. Il est important de différencier les biens mobiliers des biens immobiliers, car ils sont soumis à des régimes juridiques et fiscaux distincts. Les biens mobiliers englobent les biens corporels, comme une patère murale, et les biens incorporels, tels que les droits intellectuels. Leur valeur est déterminée par de nombreux facteurs et doit être évaluée dans certaines situations, notamment lors d’une succession.

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